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Istanbul est une destination parfaite pour un week-end de trois jours. Avec une histoire dense, énormément de monuments impressionnants et une culture très riche, impossible de s’ennuyer.

Admirer une des 3000 mosquées de la ville, se promener au milieu des étalages des bazars ou flâner le long des quais du Bosphore, l’ancienne Constantinople est une destination qui nous a beaucoup plu. A cheval sur deux continents, l’Europe et l’Asie, Istanbul est une ville riche et multiculturelle, où aucun quartier ne se ressemble.

Alors que faire à Istanbul ? Où dormir et où manger ? Pour quel budget ? On répond à tout dans cet article, suivez le guide !

Conseils pratiques pour visiter Istanbul en 3 jours

Istanbul se visite toute l'année, mais les meilleures périodes sont la mi-saison, entre mai-juin et septembre-octobre, pour profiter d'un climat agréable tout en évitant les foules de touristes. En été, la ville reste plaisante malgré la chaleur et l'afflux de touristes. Si vous visitez en août comme nous, il est recommandé de se lever tôt pour explorer les monuments majeurs avant l'arrivée des foules !

Pour un séjour de trois jours et trois nuits à Istanbul, notre budget total s'élevait à 1510 € pour deux personnes (755 € par personne). En raison de l'inflation en Turquie, les prix des restaurants et des activités changent régulièrement, donc ce budget est indicatif et pourrait varier à l'avenir.

Pour explorer Istanbul, il est conseillé de se déplacer à pied dans chaque quartier pour s'imprégner de leur atmosphère unique. Cependant, la ville étant vaste, les transports en commun deviennent vite indispensables pour se déplacer entre les quartiers ou traverser le Bosphore. Achetez une Istanbulkart dès votre arrivée, qui coûte environ 6 € et permet de payer les trajets à prix réduit. Une seule carte suffit pour plusieurs personnes et elle donne accès à tout le réseau de transports (bus, métro, tramway, ferry).

Notre itinéraire pour visiter Istanbul en 3 jours

Voici le résumé de notre itinéraire qui nous a permis de découvrir l’essentiel d’Istanbul en trois jours (bien rythmés) :

  • Jour 1 : Basilique Sainte-Sophie, Mosquée Bleue, Citerne Basilique, Petite Sainte-Sophie, Grand Bazar, Mosquée Süleymaniye et Mosquée Neuve
  • Jour 2 : Palais de Topkapi, les maisons colorées de Balat, Mosquée Saint-Sauveur-in-Chora et coucher de soleil à Üsküdar
  • Jour 3 : Balade dans les quartiers de Taksim, Galata et Karaköy, croisière sur le Bosphore et visite de Kadiköy
carte des quarters d'Istanbul

Jour 1 à Istanbul : Visite du Vieil Istanbul (Sultanahmet et Eminönü)

Cette journée est la plus remplie des trois jours car on y visite une bonne partie des monuments du Vieil Istanbul, riche en lieux d’intérêts. Avec la basilique Sainte-Sophie comme point de départ, tout le reste de l’itinéraire peut se faire à pied. Cela peut paraître intimidant, mais ça se fait très bien. Chaussez vos meilleures baskets, et c’est parti !

La Basilique Sainte-Sophie

Probablement le monument le plus connu de la ville, la basilique Sainte-Sophie, ou Ayasofya, est un incontournable de la ville.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, son histoire est mouvementée. Au départ basilique chrétienne (la plus grande du monde lors de son achèvement) construite au IVè siècle, Ayasofya a été convertie en mosquée par les ottomans en 1453. En 1934, elle devient un musée, perdant son statut de lieu de culte, jusqu’en 2020 où elle redevient une mosquée.

De toutes ses mutations, il en résulte un superbe mélange entre architecture byzantine et ottomane, avec un extérieur massif et imposant et un intérieur impressionnant, dominé par une immense coupole et où l’on peut encore admirer de superbes mosaïques chrétiennes.

istanbul sainte sophie paysage

Depuis janvier 2024, l’entrée est payante pour les touristes, pour un prix d’environ 25 €, et la visite se limite malheureusement à l’étage supérieur de la mosquée ce qui fait que l’on est un peu resté sur notre faim, malgré un audioguide gratuit accessible depuis notre smartphone. Le billet donne aussi accès au musée de la mosquée, mais nous ne l’avons pas visité, la journée s’annonçait déjà dense !

On vous conseille d’y arriver tôt pour l’ouverture, car le monument attire beaucoup de visiteurs. Nous avions également pris un billet coupe-file via Get Your Guide pour nous assurer de ne pas perdre de temps dans la file d’attente.

Informations pratiques :
  • Horaires : 9h00 – 19h00
  • Prix : 25€ par personne
  • Tenue obligatoire : Têtes et épaules couvertes pour les femmes, jambes couvertes pour les femmes et les hommes. Vente de foulards à côté du guichet à ticket pour 1,5 €
  • Durée de la visite : 1 heure

La Mosquée Bleue

Juste en face de Sainte-Sophie et du parc de Gülhane se trouve un autre monument emblématique : la Mosquée Bleue, ou mosquée Sultanahmet. Elle tire son nom des plus de 20 000 tuiles de céramique bleues qui ornent son intérieur et son imposant dôme.

Lors de sa construction en 1616, elle était la seule mosquée à posséder 6 minarets, à l’exception de celle de la Mecque. Situation qui a causé de nombreuses controverses et a incité cette dernière à s’en doter d’un septième pour apaiser les fidèles.

On a beaucoup aimé visiter cette mosquée. Une fois entrés dans la cour intérieure, la perspective sur les dômes au-dessus de l’entrée est spectaculaire. L’intérieur est tout aussi beau, tout en nuance de bleu.

Mais, entre son emplacement dans le cœur de la vieille ville et sa renommée, la Mosquée Bleue est très touristique et on peut vite se sentir à l’étroit au milieu de tout ce monde dans la cour intérieure. C’est pourquoi il est souvent conseillé de s’y rendre à l’ouverture, à 9h.

Durant le reste de la journée nous avons visité d’autres mosquées, bien moins touristiques mais pourtant tout aussi belles qu’on vous présente dans la suite de l’itinéraire.

Informations pratiques :
  • Horaires : 9h00 – 19h00. Fermée durant les heures de prières. Vous pouvez retrouver les horaires des prières ici
  • Prix : Gratuit
  • Tenue : Tenue couvrant épaules et genoux obligatoire (prêt de voile et paréos gratuits à l’entrée)
  • Durée de la visite : 30 minutes

Seven Hills, rooftop avec vue sur Sainte-Sophie et la Mosquée Bleue

Pas facile d’avoir une jolie vue dégagée sur Ayasofya et la Mosquée Bleue en se baladant… On s’est donc mis en quête d’un point de vue et avons trouvé le restaurant Seven Hills qui offre une vue panoramique sur les deux édifices (situé à 5 minutes de la Mosquée Bleue).

Les prix sont exorbitants donc on ne vous conseille pas forcément de vous y arrêter pour manger mais plutôt de prendre un café ou un rafraîchissement comme nous afin d’accéder à la terrasse panoramique et de profiter de la vue !

L’hippodrome de Constantinople

Juste à côté de la Mosquée Bleue, vous pourrez traverser l’Hippodrome de Constantinople, du moins ce qu’il en reste. Témoin du passé byzantin de la ville, alors appelée Byzance, cet hippodrome gigantesque accueillait des courses de chars.

Incendié par les croisés en 1204 lors du sac de Constantinople, il n’en reste aujourd’hui plus grand chose si ce n’est son tracé au sol qui permet de se rendre compte de la grandeur du bâtiment d’alors. Et les chevaux de bronze qui ornent aujourd’hui la place Saint-Marc de Venise décoraient initialement cet hippodrome !

Au milieu de la place, restent trois colonnes qui servaient de décorations à l’hippodrome :

  • l’obélisque de Théodose : s’agissant du plus vieux monument de la ville, cet obélisque a été érigé par le pharaon Thoutmôsis III et ramené à Constantinople par Théodose Ier en lui ajoutant un socle de marbre gravé.
  • la colonne serpentine : vestige en bronze du temple d’Apollon à Delphes
  • l’obélisque muré : autrefois recouvert de plaques de bronze.

La Citerne Basilique

Toujours dans le même quartier, la prochaine visite nous emmène sous terre pour voir le monument le plus étonnant de la ville : la Citerne Basilique, ou Yerebatan Sarnıcı (“le Palais Englouti”).

Cette immense citerne de l’époque byzantine pouvant contenir 78 000m³ d’eau fournissait autrefois en eau le palais des empereurs byzantins, puis celui de Topkapi. C’est une visite vraiment impressionnante, qui nous fait déambuler au milieu de pas moins de 336 colonnes, dans une ambiance tamisée où les jeux de lumières évoluent au fil de la visite, tantôt bleus, tantôt orangés, conférant à cette forêt de colonnes une atmosphère pleine de mystères.

Les colonnes ont toutes des styles assez disparates car issues de différents temples. Ne manquez pas les deux colonnes du fond qui reposent sur des immenses têtes de Méduse, ou la colonne recouvertes de bourgeons (ou d’yeux ?) vers la fin de la visite.

Vous avez même peut-être déjà pu apercevoir cette Citerne Basilique au cinéma, dans le Bons Baisers de Russie de James Bond ou dans Inferno, la suite de Da Vinci Code.

Informations pratiques :
  • Horaires : 9h00 – 18h30 ; 19h30 – 23h50
  • Prix : environ 22€ sur place (800 TL) ou 32€ avec un billet coupe-file qui peut être bien pratique en haute saison (jusqu’à 1h de queue)
  • Durée de la visite : 30 minutes

La Mosquée de Sokollu Mehmet Paşa

Située dans le quartier Fatih, cette mosquée à l’abri des foules de touristes vaut pourtant le détour. Achevée en 1665 par l’architecte impérial Sinan, qui a aussi supervisé la construction la Mosquée Süleymaniye, Sokollu Mehmet Pacha abrite un très bel intérieur, tout en carreaux bleus. Quatre fragments de la Pierre Noire de la Mecque y sont dissimulés : au-dessus de la porte d’entrée, dans un carreau de faïence, au sommet du mihrab et du minbar.

Informations pratiques :
  • Horaires : 9h00 – 19h00. Fermée durant les heures de prières. Vous pouvez retrouver les horaires des prières ici.
  • Prix : Gratuit
  • Tenue : Tenue couvrant épaules et genoux obligatoire (prêt de voile et paréos gratuits à l’entrée)
  • Durée de la visite : 30 minutes

La Petite Sainte-Sophie

L’église des Saints-Serge-et-Bacchus, plus connue aujourd’hui sous le nom de Petite Sainte-Sophie (ou Küçük Ayasofya Camii), est une ancienne église grecque conçue sur le même modèle que la basilique Sainte-Sophie, avant d’être convertie en mosquée sous l’Empire ottoman.

Si son extérieur est sobre, tout en brique, l’intérieur surprend avec son dôme surplombant 8 colonnes et ses belles peintures bleues et blanches. Une visite agréable, loin de la foule.

Informations pratiques :
  • Horaires : 9h30 – 20h30. Fermée durant les heures de prières. Vous pouvez retrouver les horaires des prières ici.
  • Prix : Gratuit
  • Tenue : Tenue couvrant épaules et genoux obligatoire (prêt de voile et paréos gratuits à l’entrée)
  • Durée de la visite : 30 mn

Après une matinée déjà bien remplie en visites, on a profité d’être dans le quartier de Fatih pour faire une pause déjeuner. Autour de la Petite Sainte-Sophie, il y a de nombreuses adresses.

On a jeté notre dévolu sur Ziya Baba Türk Mutfağı Slow Food pour une bonne assiette à base de durum et de kebap, accompagnée d’une bouteille d’ayran, la boisson locale à base de yaourt salé qui accompagne étonnamment bien les viandes.

Le Grand Bazar

Autre lieu iconique d’Istanbul, ce Grand Bazar est le plus grand marché couvert au monde, s’étalant sur plus de 30 000m² avec 3600 boutiques différentes.

Avec environ 300 000 visiteurs par jour, le Grand Bazar est un lieu intense, mais qui peut être l’étape idéale pour vos achats de souvenirs. Bijoux, tapis, vaisselles, vêtements, on y trouve à peu près tout.

Si c’est un lieu souvent classé parmi les incontournables, on ne peut pas vraiment dire que cela a été un coup de cœur pour nous, en raison de la foule et des boutiques qui passent et se ressemblent. On a toutefois pris le temps de bien arpenter ces rues intérieures pour y découvrir des lieux qui valent le détour :

  • Mosquée Nuruosmaniye : jolie mosquée, située à l’entrée Est du Grand Bazar et qui dénote de par sa sobriété.
  • Sandal Bedesteni : une des parties les plus anciennes du bazar où travaillaient les marchands de textiles, sous de belles volutes en briques. On y trouve aujourd’hui un restaurant de Nusret Gökçe (le Salt Bae).
  • Zincirli Han : petit havre de paix au milieu du Grand Bazar, cet ancien caravansérail sert aujourd’hui de cour intérieure sur deux étages où l’on peut venir se faire couper les cheveux ou regarder les chats faire la sieste à l’ombre du grand marronnier.
  • Cebeci Han : autre cour intérieure à l’abri des touristes, abritant deux cafés où les habitués viennent jouer aux cartes.
  • Cevahir Bedesten : au centre du Grand Bazar siège le Cevahir Bedesten, aussi appelé Old Bazaar. C’est ici que vous trouverez les plus beaux produits (mais aussi les plus chers).
  • Marché aux livres : En sortant par le côté Ouest du Grand Bazar, passez par le marché aux livres (Sahaflar Çarşısı). Cette petite cour extérieure est remplie de stands de bouquinistes, où l’on peut retrouver de belles enluminures en vente.

Sur votre chemin vers le Grand Bazar, ne manquez pas non plus la Colonne de Constantin, qui servait autrefois de point kilométrique zéro pour toutes les distances de l’empire byzantin.

La Mosquée Bayezid II

Cette mosquée impériale, construite en 1506, est agréable à visiter. Juste à la sortie du Grand Bazar mais pourtant à l’écart des foules, elle impressionne de par son grand dôme et sa jolie cour intérieure.

La Mosquée Süleymaniye

Pour nous il s’agit d’une des plus belles mosquées d’Istanbul. La Mosquée Süleymaniye ou Mosquée de Soliman est la 3ème plus grande de la ville, après celle de Çamlıca et Ayasofya, construite pour le sultan Soliman Le Magnifique.

Après avoir contemplé sa superbe façade depuis la cour intérieure, on est accueilli à l’intérieur par un immense dôme recouvert de détails peints. Le complexe tout autour de la mosquée vaut le coup d’œil, avec un cimetière paisible et une belle terrasse depuis laquelle on a une superbe vue sur le Bosphore et Galata.

Informations pratiques :
  • Horaires : 8h30 – 16h45. Fermée durant les heures de prières. Vous pouvez retrouver les horaires des prières ici
  • Prix : Gratuit
  • Tenue : Tenue couvrant épaules et genoux obligatoire (prêt de voile et paréos gratuits à l’entrée)
  • Durée de la visite : 30 minutes

La Mosquée Neuve (Yeni Camii)

On termine cette journée riche en visites de mosquées par la Mosquée Neuve (ou Mosquée Nouvelle). Cette mosquée n’est en réalité pas aussi nouvelle que son nom l’indique puisque sa construction débute en 1597 pour se terminer en 1663. Si sa construction a pris autant de temps, c’est à cause de son coût et de sa localisation dans Eminönü, un quartier juif à l’époque, qui a causé beaucoup de controverses.

Vous ne pourrez pas la rater car elle est située à la sortie du Pont de Galata du côté Eminönü et elle paraît comme posée sur le Bosphore. C’est une des mosquées qu’on a préférée, sa taille est impressionnante et ses tuiles de céramique et mosaïques rouges, bleu, vertes sont magnifiques. Il y a de plus beaucoup moins de monde qu’à la Mosquée Bleue.

Petite astuce : après avoir vu l’intérieur de la mosquée d’en bas, longez-la par la droite et empruntez un petit escalier qui vous mènera aux balcons intérieurs. D’ici, vous aurez une superbe vue d’en haut !

Informations pratiques :
  • Horaires : 9h00 – 19h00. Fermée durant les heures de prières. Vous pouvez retrouver les horaires des prières ici
  • Prix : Gratuit
  • Tenue : Tenue couvrant épaules et genoux obligatoire (prêt de voile et paréos gratuits à l’entrée)
  • Durée de la visite : 30 minutes

Le Bazar Egyptien (ou bazar aux épices)

Autre bazar d’Istanbul, le bazar égyptien (ou bazar aux épices) est le lieu idéal pour tous vos achats gastronomiques. Loukoums de toutes les couleurs, épices en tout genre, pistaches à gogo, chaque étalage est un appel à la dégustation.

Plus petit et plus joli, on a préféré celui-ci au Grand Bazar et on en a profité pour ramener un demi kilo de loukoums, de quoi tenir tout l’hiver ! Petite anecdote : le bazar s’appelle égyptien seulement car il a été construit grâce à l’argent des impôts ramenés d’Egypte.

Le Pont de Galata

Véritable emblème de la ville, le pont de Galata relie le vieil İstanbul (Eminönü) au İstanbul moderne (Karaköy). Il a été érigé en 1845 et était alors le premier à lier ces deux rives. C’est un pont très large qui laisse passer voitures, bus et trams en son centre et accueille piétons et pêcheurs sur ses trottoirs. Il est aussi doté d’un étage inférieur qui accueille de nombreux restaurants, notamment de poissons (très touristiques et pas forcément bon marché).

On l’apprécie particulièrement pour ses points de vue imprenables sur le Bosphore, la Mosquée Neuve et la Tour Galata et pour ses pêcheurs insatiables, présents à tout moment de la journée. C’est aussi un très bon spot pour admirer le coucher de soleil !

Jour 2 à Istanbul : Visite du Palais de Topkapi et des quartiers de Balat et Üsküdar

Le Palais de Topkapi

S’il y a bien un musée à visiter à Istanbul, c’est le Palais de Topkapi (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO). Il s’agit en réalité d’un ancien palais où vivaient les sultans, leur famille et leur cour, et qui expose aujourd’hui de très nombreux objets datant de l’empire ottoman.

C’est donc au sein de ce somptueux palais que les sultans ottomans ont vécu pendant près de 400 ans, entre 1478 et 1853. Il a été commandé par le sultan Mehmet II, celui qui a conquis Constantinople en 1453 puis lui a donné son nom actuel, Istanbul.

Tout d’abord, on vous conseille d’arriver tôt pour profiter d’une visite sereine car aux alentours de 11h la plupart des touristes et visites groupées affluent. Ensuite, comme le sens de la visite est libre, voici selon nous les endroits les plus importants à visiter :

  • Le harem (2ème cour, à gauche) : on vous conseille de commencer par le harem car il constitue à lui-même un petit palais dans le grand palais (300 pièces (!) mais seulement une vingtaine se visite) et attire de nombreux visiteurs. Il servait à loger la mère du sultan, ses quatre épouses et une centaine de concubines. Le lieu est magnifique et compte de superbes pièces richement décorées de faïences.
  • Le Trésor impérial (3ème cour, à droite) : cette salle porte bien son nom, on n’a jamais vu autant de pierres précieuses de notre vie, et de si imposantes ! C’est donc dans cette pièce que sont stockés les objets les plus onéreux ayant appartenu aux sultans. Le plus connu demeure le Diamant du marchand de cuillère de 86 carats et entouré de 49 autres diamants. La salle de la démesure.
  • Le Pavillon des reliques saintes (3ème cour, à gauche) : cette salle abrite les reliques les plus précieuses du monde islamique dont des reliques ayant appartenu au prophète Mahomet ou encore le bâton ayant permis à Moïse de séparer la mer Rouge en deux.
  • Le Kiosque de Bagdad (4ème cour, à gauche) : un très joli pavillon orné de belles faïences et avec en son centre une fontaine. Au fond, une vue sur le Bosphore et la Tour Galata qui se dessine à l’horizon.
  • Le Kiosque de Abdülmecit (4ème cour, à droite) : pour une vue panoramique à deux endroits différents sur le Bosphore.

Et nous n’avons pas cité les salles accueillant les caftans des sultans, les calligraphies et les collections d’armes… Une visite très riche et très intéressante. On a beaucoup aimé se balader de salle en salle et de cour en cour en en apprenant plus sur la vie des sultans ottomans.

Informations pratiques :
  • Horaires : 9:00–16:45 (janvier-mars) 9:00–18:00 (avril-décembre), fermé le mardi
  • Prix : 41€ sur place ou billet coupe-file à réserver en ligne (plus cher). Inclus dans le Museum Pass Istanbul
  • Audioguide : Gratuit à louer (pièces d’identité en caution) ou disponible sur smartphone
  • Durée de la visite : 3 à 4 heures

Pause café (turc) à Caferağa Medressi

On échappe à la foule de Topkapi et de Sultanahmet en posant notre sac à dos à Caferağa Medressi pour déguster un café turc et reposer nos gambettes. Ce havre de paix au milieu de la cohue de Sultanahmet était en fait une école coranique au XVIème siècle.

Sur le chemin, on vous suggère d’emprunter la rue Soguçesme qui est à droite de la sortie de Topkapi. Dans cette rue, uniquement des maisons en bois qui était le matériau utilisé à l’époque pour limiter les dégâts lors des tremblements de terre qui sévissaient fréquemment. Sympathique mais dommage que toutes les habitations aient été investies par des hôtels…

Balade dans les quartiers colorés de Fener et Balat

On quitte le quartier de Sultanahmet qui nous aura bien tenu occupés pendant un jour et demi pour se rendre plus au nord, dans les quartiers de Fener et Balat.

Le petit quartier de Balat, connu pour être le quartier juif et orthodoxe, a été popularisé par les réseaux sociaux du fait de ses maisons colorées. On se demandait si la visite valait vraiment le coup…Après y être allés, on vous confirme que oui ! Comme à beaucoup d’endroits, une fois les lieux touristiques et instagrammables dépassés, la foule se dissipe et les lieux authentiques se dessinent.

On a adoré se perdre dans les rues de Fener et Balat, on lui a trouvé une atmosphère bien différente des autres quartiers d’Istanbul, avec des rues majoritairement résidentielles, exit les cafés, restaurants et boutiques souvenirs (sauf tout en bas de Balat). Ici, les enfants jouent ensemble dans la rue, le linge pend au fenêtre attendant d’être sec, les mères de famille reviennent à la maison avec les sacs de courses. Le temps s’est comme arrêté.

Notre conseil est de flâner dans les rues sans trop avoir d’objectif en tête mais voici deux endroits à relever :

  • Le Phanar Greek Orthodox College : posé comme un cheveux sur la soupe, on a été impressionnés par ce collège colossal qui domine les petites maisons colorées. Il s’agit du plus prestigieux collège orthodoxe d’Istanbul et a été construit en 1597.
  • Les fameuses maisons colorées : ce sont ces maisons qui ont popularisé Balat. Évidemment, plus de touristes dans cette rue que dans les autres.

Nous avons déjeuné à Balatkapi un restaurant qui se trouve à l’entrée de Balat, un peu à l’écart dans une rue calme. A la carte, des plats plutôt européens de style brunch, très bien réalisés, aux prix plutôt européens. On y a aussi goûté un San Sebastian cheesecake, un gâteau pas du tout originaire de Turquie comme l’indique son nom mais qui est désormais devenu un symbole de la ville – suite aux réseaux sociaux – et c’était excellent !

L’incroyable Mosquée Saint-Sauveur-in-Chora

Située un peu plus haut que Balat et Fener, cette mosquée classée au patrimoine mondial de l’UNESCO diffère de toutes celles qu’on a visitées précédemment.

Comme Sainte-Sophie, Saint-Sauveur-in-Chora est un ancien édifice chrétien qui a été transformé en mosquée (en 1511), mais on peut encore y voir les mosaïques et fresques datant de l’empire Byzantin.

On a été subjugués par les fresques très bien conservées (et restaurées) et par les mosaïques à fond d’or. Un magnifique patchwork qu’il faut s’empresser d’aller admirer avant qu’il ne soit recouvert comme c’est le cas à Sainte-Sophie. Anecdote : “Chora” signifie “hors de la ville”, car l’église a été construite à l’extérieur des murs de l’ancienne Byzance.

istanbul saint sauveur dome paysage
Informations pratiques :
  • Horaires : 9h00 – 17h00, 19h00 en été. Fermée durant les heures de prières. Vous pouvez retrouver les horaires des prières ici.
  • Prix : Gratuit
  • Tenue : Tenue couvrant épaules et genoux obligatoire (prêt de voile et paréos gratuits à l’entrée)
  • Durée de la visite : 30 minutes

Coucher de soleil à Üsküdar (rive asiatique)

On embarque sur un ferry et on quitte pour la première fois la rive occidentale pour se rendre sur la rive asiatique, à Üsküdar. Ici, on ne visite pas vraiment le quartier car le but est de longer la rive jusqu’à la Tour de Léandre (Kiz Kulesi) qui est un spot réputé pour le coucher de soleil. En effet, d’ici on peut admirer le côté européen d’Istanbul se parer de différentes couleurs au fur et à mesure du coucher de soleil (même s’il faut avouer que les deux rives sont assez éloignées). Une balade agréable parmi les stambouliotes, touristes et pêcheurs.

Un petit mot sur la Tour de Léandre : cette tour fut autrefois un péage, puis un phare, puis une forteresse. Aujourd’hui on y trouve un café et un restaurant et la traversée s’effectue avec des compagnies de bateau privées.

Cette tour est l’objet de plusieurs légendes mais nous n’en relaterons qu’une : d’après la mythologie grecque, une jeune femme fut emprisonnée à Kiz Kulesi, qui signifie “la tour de la jeune fille”. Son amant, nommé Léandre, la rejoignait secrètement chaque nuit en nageant, guidé par la lumière d’une lanterne. Une nuit, la lanterne s’éteignit, et Léandre se noya…

istanbul tour leandre paysage

Jour 3 à Istanbul : Découverte de l’Istanbul Moderne et de Kadiköy

Balade dans les quartiers de Taksim et Beyoğlu

Pour commencer ce troisième jour, on prend une matinée pour explorer les rues au-dessus de Galata, en commençant par la place Taksim que l’on rejoint en métro (et pour nous permettre de faire la visite en descendant parce qu’on commence à avoir mal aux pattes après 3 jours dans cette ville).

La place Taksim est une immense place, servant de point de ralliement aux stambouliotes lors de manifestations. Elle est bordée par l’église Sainte-Trinité, une des plus grandes églises orthodoxes de la ville, et desservie par Istiklâl Caddesi, très grande rue piétonne parsemée de boutiques et de beaux bâtiments comme celui du consulat de France.

En remontant cette rue, vous tomberez sur une succession de jolis passages couverts que l’on vous recommande d’emprunter. Ne manquez pas les plus beaux, le passage des Fleurs, avec sa décoration et ses vitraux Arts Déco, et le passage d’Europe avec sa succession de statues surmontant les boutiques. Non loin de ce passage se trouve la jolie église arménienne Üç Horan.

En continuant sur Istiklâl Caddesi, vous tomberez l’immeuble Misir Apartmani avec sa façade blanche Art Nouveau. En rentrant à l’intérieur, vous pourrez monter jusqu’au dernier étage pour y voir la superbe vue panoramique sur tout Galata depuis la terrasse du café 360 Istanbul.

Juste à côté de cet immeuble, se trouve la très belle église de Saint-Antoine de Padoue, une des plus grandes églises catholiques de la ville. La cour intérieure donnant accès à cette église est tout aussi agréable à regarder.

Un peu plus à l’Ouest, on trouve le Pera Palas, luxueux palace qui accueillait les voyageurs de l’Orient-Express, dont Hemingway, Joséphine Baker ou encore Greta Garbo. On a fait les curieux en se baladant dans le hall, où nous avons pu y voir le tout premier ascenseur fonctionnel du pays (et le deuxième en Europe après celui de la Tour Eiffel).

Balade dans les quartiers de Galata et Karaköy

Le quartier de Galata

On arrive dans le quartier de Galata, un quartier très animé, surtout le soir. On descend la rue Galip Dede Caddesi, une petite rue réputée pour ses nombreux magasins de disques et d’instruments de musique. C’est sur cette rue que se situe le couvent de derviches tourneurs Divan Ediyabati.

Et enfin on se retrouve face à la fameuse Tour de Galata, point iconique du panorama d’Istanbul. Cette tour a servi de prison puis d’observatoire sous la période ottomane, avant de devenir un musée qui offre un très beau panorama. Malheureusement, le prix de la visite (environ 30€, inclus dans le Museum Pass Istanbul) nous a dissuadé d’en faire l’expérience. A la place, vous pourrez l’admirer depuis les cafés et pâtisseries qui ont poussé tout autour de la Tour.

Le quartier de Karaköy

On se met en route vers Karaköy, et on passe devant le joli escalier Camondo dans son style Art Nouveau. Le quartier de Karaköy, juste en dessous de celui de Galata, borde le Bosphore. Il est coloré, piétonnier et ses rues sont ombragées grâce à des feuillages. Il est très agréable pour faire une pause à l’abri des la foule et pour savourer un café turc dans un de ses nombreux cafés. Situé au nord de la Corne d’Or, Karaköy est devenu le coin branché de la ville, qui se teinte d’une toute nouvelle ambiance quand vient le soir. S’étendant sur deux grandes rues, on en fait le tour assez rapidement.

Découverte de la street food d’Istanbul

On a profité de cette longue balade à pied pour goûter ce que Istanbul propose de mieux en matière de street food.

Alors on a cherché les meilleurs restaurants de chaque domaine dans Taksim et Galata, et voici une petite liste d’adresses et spécialités que l’on vous recommande :

  • Un Islak Hamburger (ou wet burger) de chez Kizilkayalar Taksim, sorte de petit burger trempé dans de la sauce tomate.
  • Des profiteroles de chez Inci Pastanesi : dessert très populaire en Turquie, cette adresse est la référence pour en manger avec un bon café turc.
  • Un börek au fromage de chez Sakariya Tatlicisi : petite pâtisserie salée feuilletée qui peut se trouver au fromage, aux épinards ou à la viande.
  • Un içli köfte de chez Sabirtasi Restoran : petite boulette frite fourrée au riz, aux légumes et à la viande.
  • Un balik ekmek de Mario The Fisherman : délicieux sandwich au poisson acheté à côté du pont de Galata. Le plat qu’on a préféré de cette balade et qu’on vous recommande sans hésiter !
  • Un simit de chez Galata Simit Shop : sorte de bagels turcs, vous trouverez des vendeurs ambulants de simits partout dans les rues d’Istanbul.

Et si vous avez encore de l’appétit, voici d’autres spécialités que nous voulions tester avant que notre estomac ne nous dise “stop” :

  • Les kumpir de chez Patatos : spécialité turque sont des pommes de terre cuites au four et fourrées de légumes et de viandes
  • Les durums de chez Asmali Mescit Dürümcü : impossible de partir sans goûter un durum, et cette adresse est parmi les plus réputées pour ce met.
  • Les çiğ köfte de Serince Çiğ Köftecisi : boulettes de viande et de boulgours servies sous forme de wraps dans cette adresse.

Croisière sur le Bosphore

On continue la découverte d’Istanbul avec une croisière sur le Bosphore. Activité très populaire dans cette ville, les options sont nombreuses mais peuvent être divisées en deux catégories :

  • les croisières courtes, qui durent environ 2h et vous emmènent jusqu’au pont de Mehmet Fatih
  • les croisières longues, qui durent près de 6h pour aller jusqu’à Anadolu Kavagi

Il existe aussi des croisières qui partent en fin d’après-midi pour assister au coucher du soleil depuis le Bosphore.

De notre côté, nous avons opté pour la croisière de 2h, plus adaptée à notre planning et qui nous permettait tout de même de voir l’essentiel des points d’intérêts visibles depuis le fleuve.

Nous avons donc réservé cette croisière via Get Your Guide pour 8€ par personne, qui nous a fait partir depuis l’embarcadère proche du Palais Dolmabahçe. En deux heures, nous avons pu voir énormément de choses, comme l’université Galatasaray, la mosquée Blanche d’Ortaköy, le palais de Küçüksu ou encore l’impressionnant château d’Europe.

C’était une très chouette balade, rythmée par un guide qui nous a raconté beaucoup de choses sur les monuments aperçus et sur l’histoire d’Istanbul. On a pu voir ainsi beaucoup de lieux assez éloignés que nous n’aurions pas eu le temps d’explorer par nos propres moyens.

On a beaucoup aimé et on vous recommande fortement d’en faire une lors de votre voyage à Istanbul !

Le Palais et la mosquée de Dolmabahçe

Le Palais de Dolmabahçe a succédé au Palais de Topkapi en tant que résidence officiel du sultan, de 1853 à 1922. Dans un style beaucoup plus européen, ce palais diffère grandement de celui de Topkapi.

Nous ne l’avons pas visité par manque de temps, mais nous avons poussé la curiosité jusqu’à son portique d’entrée, pour pouvoir admirer la Tour de l’Horloge et la splendide Mosquée de Dolmabahçe. Cette mosquée, aussi dans un style plus européen, dénote vraiment de toutes celles que nous avions pu voir avant (et possède les minarets les plus fins du monde).

istanbul dolmabahce paysage
Informations pratiques :
  • Horaires : 9h00 – 17h00. Fermé le lundi
  • Prix : 30€
  • Durée de la visite : 2 à 3 heures

Balade dans Kadiköy (rive asiatique)

On embarque à nouveau mais cette fois-ci sur un ferry public pour nous rendre à Kadiöy. On prend le ferry à l’embarcadère de Kabatas qui se trouve juste à côté du palais de Dolmabahçe.

Kadiköy est un quartier jeune et dynamique de la rive asiatique qui est notamment réputé pour son street art et sa douceur de vivre. Au cours de notre balade nous sommes allés dans deux “sous-quartiers” de Kadiköy : Moda et Rasimpasa.

Moda contient un nombre très important de cafés, de restaurants et de boutiques. On s’est d’ailleurs arrêtés à Malavita Coffee pour se rafraîchir à l’ombre de sa terrasse au calme. En effet, on l’a visité un jour de match de l’équipe de foot de Kadiköy, le Fenerbahçe SK, tout le quartier était aux couleurs bleu et jaune de l’équipe et scandait l’hymne du club. On a pu témoigner de la ferveur des supporters !

On a ensuite marché jusqu’à Rasimpasa pour faire la chasse au street art. Il y en a un petit peu partout mais pour voir l’impressionnante fresque du tigre, il faut se rendre en haut de la rue Kir Kahvesi. On a beaucoup aimé ce quartier, plus que celui de Moda, on l’a senti plus authentique, avec plein de terrasses et restaurants où on avait envie de s’arrêter.

On y a passé la fin de la journée, avec un dîner chez AÇT Durum v Meze, un petit restaurant où le propriétaire prépare seul tous les plats. Les mezzes étaient excellentes et à petit prix ! Enfin, on finit la soirée en légèreté (non) chez Tasko pour goûter le künefe, un dessert turc composé de cheveux d’ange, de sirop de sucre et de… fromage. Étonnement très bon.

Autres activités à faire à Istanbul

Difficile de tout faire en trois jours, si vous comptez rester plus longtemps à Istanbul, voici quelques activités qui valent le détour :

Où dormir à Istanbul ?

Bien choisir son logement est important dans une ville aussi grande. Il y a de nombreux quartiers mais selon nous les meilleures situations géographiques sont ceux de Galata, Karaköy et Sultanahmet.

Ceux-ci sont au bord du Bosphore, donc idéaux pour explorer les autres rives en ferry et proches des principaux points d’intérêts de la ville.

Dormir dans le quartier de Galata

Nous avons opté pour ce quartier, plus moderne et vivant que Sultanahmet et qui fourmille de bonnes adresses pour manger et prendre un verre le soir ou pour le déjeuner du matin.

Notre hôtel, Maravilloso Hotel Galata, était idéalement situé dans Galata, à deux pas de la tour, du métro, du tram et juste au-dessus d’une pâtisserie qui proposait de bons San Sebastian cake ! Le personnel était super sympathique et nous a conseillé plein de bonnes adresses (et nous a donné plein de bouteilles d’eau, ce qui est quand même vachement pratique dans une ville comme Istanbul). On recommande !

Dormir dans le quartier de Karaköy

Situé juste en dessous de Galata, Karaköy est un quartier très vivant, souvent qualifié comme le quartier branché de la ville. Pour les voyageurs souhaitant s’immerger dans la vie nocturne locale, c’est l’endroit idéal.

Il y a de nombreux hôtels dans ce petit quartier, dont certains très bien notés comme le Fama Karaköy et le Ferman Port Hotel.

Dormir dans le quartier de Sultanahmet

Sultanahmet correspond au Vieil Istanbul. C’est ici que se trouve la majorité des monuments comme Sainte-Sophie, la Mosquée Bleue ou le Palais de Topkapi. Idéal donc pour rejoindre à pied tous les lieux d’intérêts, mais c’est un repère très touristique où il est plus dur de trouver des adresses éloignées des foules.

Ici, autant choisir un logement avec vue sur la mer Marmara ou sur Ayasofya, en choisissant un établissement comme The And Hotel Sultanahmet ou le Glamour Hotel Istanbul Sirkeci !

Quand aller à Istanbul ?

Istanbul est une ville qui peut se visiter toute l’année, même s’il est plus agréable d’y aller quand il fait beau. On vous conseille de privilégier la mi-saison, entre mai et juin ou entre septembre et octobre, pour éviter les foules de touristes tout en ayant un climat agréable.

En été, cela reste une ville agréable, mais les températures peuvent être très chaudes et il y a beaucoup plus de touristes. Nous y sommes allés au mois d’Août, et cela reste très vivable, il faut juste se lever un peu plus tôt pour se rendre aux principaux monuments avant les foules.

Combien de temps pour visiter Istanbul ?

Nous sommes restés 3 jours complets à Istanbul et avons eu des journées bien remplies qui nous ont permis d’en découvrir l’essentiel. On vous conseille donc au moins 3 jours pour réaliser le programme qu’on a écrit dans cet article.

Si vous le pouvez, rester 4 jours ou plus vous permettra d’explorer des endroits plus éloignés comme les îles Princes ou compléter votre visite avec d’autres musées !

Comment se déplacer à Istanbul ?

On vous conseille de vous déplacer à pied au sein de chaque quartier pour vous plonger au mieux dans l’atmosphère unique de chacun et y découvrir les petites ruelles piétonnes. On vous prévient, il y a beaucoup de côtes dans la ville donc prévoyez des bouteilles d’eau pour adoucir la marche !

Mais Istanbul étant une ville très étendue, prendre les transports en commun est vite nécessaire pour passer d’un quartier à l’autre ou pour traverser le Bosphore.

Prendre les transports en commun avec une Istanbulkart

C’est pourquoi nous vous conseillons d’acheter dès votre arrivée une Istanbulkart, disponible en vente aux bornes dans les stations de métros ou de tram.

Il s’agit d’une carte rechargeable, similaire à la Oyster Card de Londres, où vous pouvez ajouter des crédits qui seront dépensés à chaque déplacement. La carte coûte 200 TL (environ 6€ et une carte peut être utilisée par plusieurs personnes), qui sont vite rentabilisés car elle permet de payer les trajets à un prix inférieur. Vous pouvez ensuite recharger la carte aux différentes bornes que vous trouverez.

A noter : Également, vous paierez chaque transport pris, y compris dans une même correspondance.

L’Istanbulkart vous donne accès à tout le réseau de transports d’Istanbul : les bus, métros, tramway et ferry. Tous ces moyens de transport sont à prix unique à l’exception du ferry qui dépend de l’embarcadère de départ et d’arrivée. Mais globalement, les transports en commun sont très accessibles niveaux tarifs.

On vous recommande d’ailleurs de privilégier le ferry au métro si vous souhaitez traverser le Bosphore, pour profiter de la belle vue sur les différentes rives. Enfin, se repérer dans Istanbul est plutôt simple avec une application comme Google Maps ou Citymapper.

Comment rejoindre Istanbul depuis l’aéroport ?

Deux aéroports desservent Istanbul aujourd’hui : celui de Havalimani (IST), à 35 kilomètres du centre-ville et de Sabiha Gökçen (SAW), à 50 kilomètres.

En transport en commun

Les deux aéroports sont desservis directement par le métro (ligne 11 pour IST et ligne 4 pour SAW), il est donc assez simple de rejoindre le centre-ville en transports en communs. Comptez environ 1h30 depuis IST et 2h depuis SAW, selon là où votre hébergement est situé dans Istanbul.

Attention : l’aéroport est idéal pour vous acheter une Istanbulkart, mais ne faites pas la même erreur que nous ! Achetez là à une borne Istanbulkart bleue clair. Nous avons acheté par erreur une carte PTT à une borne bleue foncée juste à côté, pensant que c’était la même chose et pas du tout, on a juste perdu de l’argent dans une carte inutile.

En taxi ou VTC

Si vous souhaitez rejoindre Istanbul plus rapidement, vous pouvez opter pour l’option taxi. Vous pouvez en contacter directement sur place ou en commander via Uber (qui ne référence que des taxis publics en Turquie) ou BiTaksi.

Nous n’avons pas pris de taxis lors de notre voyage donc ne pourrons pas en témoigner directement. Cependant nous avons lu beaucoup de retours d’expérience négatifs sur les taxis et VTC, en particulier depuis l’aéroport d’Istanbul : refus de mettre le compteur de mètres, arnaques sur les prix, comportement agressif, etc.

C’est pourquoi on vous conseille plutôt de passer par votre hôtel pour organiser une navette pour venir vous cchercher. La majorité des établissements le proposent et l’organisent avec des chauffeurs de confiance.

Pour un ordre d’idée niveau prix : notre hôtel situé dans le quartier de Galata nous l’a proposé à 1250 TL (environ 34 €) depuis l’aéroport IST.

Quel budget pour 3 jours à Istanbul ?

Pour trois jours et trois nuits à Istanbul, notre budget total s’élève à 1510 €, soit 755 € par personne. A noter que ces trois jours à Istanbul faisaient partie d’un plus grand voyage de deux semaines en Turquie.

Lors de notre séjour à Istanbul, le pays était au plus fort de l’inflation qu’il traverse depuis quelques années. Cela s’est surtout ressenti sur les prix des restaurants et des activités, qui semblent augmenter chaque mois. Notre budget n’est donc qu’à titre indicatif et sera tout aussi bien totalement différent d’ici un an.

Côté nourriture, nous avons mangé à l’extérieur tous les jours, souvent un repas sur le pouce le midi et un restaurant bon marché pour le dîner, avec une pause café ou goûter dans l’après-midi. Pour l’hôtel, nous étions logés dans le quartier de Galata et nous l’avions réservé via Booking avec quelques mois d’avance. Idem pour l’avion, réservé via Skyscanner avec environ cinq mois d’avance.

Type de dépenseBudget
Avion294 €
Restaurants & Cafés174 €
Hôtel130 €
Visites & Activités116 €
Carte SIM28 €
Transports13 €
Total755 €

Informations pratiques

La monnaie utilisée à Istanbul

La Turquie ne fait pas partie de l’Union Européenne, sa monnaie est la livre turque. Pourtant il est fréquent de voir des prix affichés en euros. Cela s’explique par la crise économique que traverse le pays et qui cause l’instabilité de la livre turque, a contrario l’euro est plus stable.

En ce qui concerne les paiements, on s’est aperçus au cours de notre road trip que les turcs étaient encore attachés aux paiements en espèces. Toutefois, il est possible de payer presque partout par carte bleue à Istanbul.

Personnellement, on utilise une carte bleue Revolut pour tous nos déplacements à l’étranger afin d’éviter les frais bancaires. On en est super contents, elle fonctionne très bien pour toutes les transactions. Si vous êtes intéressés, vous pouvez gagner 70 € via notre parrainage pour la création d’un compte.

Acheter une carte SIM

En fonction de votre forfait téléphonique, il sera peut-être nécessaire d’acheter une carte SIM pour votre séjour à Istanbul. La Turquie n’étant pas comprise dans notre forfait, nous avons dû acheter une carte SIM turque prépayée.

Nous avons choisi l’opérateur Vodafone qui fait partie des opérateurs couvrant le mieux le territoire, aux côtés de Turkcell et Turk Telekon. On a acheté un forfait de 20GO chacun au prix de 28€ afin d’effectuer notre road trip d’un peu plus de 2 semaines (pas besoin d’autant de capacité pour un week-end à Istanbul). Surtout, attendez d’arriver dans la ville pour acheter votre carte SIM dans une boutique d’opérateur plutôt qu’à l’aéroport où les prix sont exorbitants…

L’eau est-elle potable à Istanbul ?

L’eau n’est pas potable en Turquie, il est donc indispensable d’acheter des bouteilles d’eau au cours de votre visite (environ 30 centimes d’euros pour une petite bouteille). Nous ne sommes pas tombés malades mais avons été précautionneux en nous brossant les dents avec de l’eau en bouteille. Lors de notre road trip en Turquie et au cours de notre séjour à Istanbul, nos hôtels remplissaient tous les jours notre frigo avec des bouteilles d’eau !

Quel pass pour visiter Istanbul ?

Plusieurs pass sont disponibles pour découvrir les différents monuments d’Istanbul, et les prix des visites étant assez élevés, cela peut vite être rentable.

Le plus intéressant est l’Istanbul Mega Pass, qui inclut une croisière sur le Bosphore, une carte de transport et une visite guidée de la Mosquée Bleue et vous laisse le choix entre plusieurs visites dont Sainte-Sophie, le Palais de Topkapi ou la Citerne Basilique.

Le Museum Pass Istanbul peut également être intéressant, donnant accès au Palais de Topkapi et à la Tour de Galata, ainsi qu’aux principaux musées de la ville, dont le Musée Archéologique et le Musée des Mosaïques.

Il existe d’autres pass, plus orientés sur les visites guidées et les commentaires que nous avons pu lire à leur sujet sont assez mitigés car plutôt restrictifs en termes de planification et pas toujours clair pour rejoindre les activités.

Notre avis sur Istanbul

Istanbul a été la parfaite conclusion de notre road trip de deux semaines en Turquie, nous y aurions bien prolongé notre séjour pour explorer les quartiers plus lointains ! C’est une ville extrêmement intéressante, à l’image de la Turquie. On a tout de même trouvé que c’est une ville qui demande de l’énergie, les distances sont longues, les lieux à visiter sont très nombreux et il y a beaucoup de monde. Ce n’est donc pas un week-end de tout repos qui vous attend… Mais la beauté de ses monuments, les jolies perspectives de ses rues en pentes et son histoire valent bien ces efforts !

On espère que nos conseils vous aideront et si vous avez des questions pour y organiser votre voyage, n’hésitez pas à nous contacter par email ou sur Instagram !

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