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Pour nos longues vacances d’été, on cherchait un pays qui répondait aux critères suivants : un pays propice aux road trips (un mode de voyage qu’on apprécie particulièrement), des paysages variés, une histoire riche et une bonne nourriture locale, le tout proche de l’Europe.

La Turquie, qui nous avait été vivement conseillée par nos proches, s’est révélée être la candidate parfaite : des milliers d’années d’histoire, des plages aux eaux turquoises par centaine, des paysages désertiques mais aussi très verts, des sites historiques passionnants et une nourriture on ne peut plus délicieuse.

Allez, on vous embarque pour un road trip de 2 semaines en Turquie, rempli d’aventure dans ce pays aux milles facettes !

Notre itinéraire de deux semaines en Turquie

Notre road trip de 2 semaines se déroule dans l’Est de la Turquie, vous trouverez la carte détaillée ci-dessous puis le détail de chaque journée dans cet article.

carte de l'itinéraire de notre road trip en Turquie
  • 4 jours en Cappadoce
  • 2 jours à Antalya
  • 1 jour à Pamukkale
  • 2 jours à Kas
  • 1 jour à Dalyan
  • 1 jour à Bodrum
  • 1 jour à Selçuk
  • 1 jour à Bergama
  • 3 jours à Istanbul

Jour 1 : Découverte de la Cappadoce

Après une journée de transit en voiture depuis Istanbul, on commence fraîchement ce road trip par la première étape : la Cappadoce !

Région incontournable de la Turquie, la Cappadoce est réputée pour ses montagnes colorées et ses montgolfières qui parsèment le ciel au lever du soleil.

Où dormir en Cappadoce ?

Nous vous recommandons d’opter pour Göreme pour votre logement en Cappadoce. Cette petite ville troglodyte est située en plein cœur de la région et les montgolfières la survolent tous les matins.

De notre côté, nous étions au Taskonak Hotel. Les hôtes y étaient super accueillants, avec plein de bons conseils pour découvrir la région. La terrasse sur le toit nous a servi de spot parfait pour observer les montgolfières qui passaient au-dessus de nos têtes !

Le château d’Uchisar

Pour la première visite de ce voyage, on choisit le château d’Uchisar. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce château est une vraie curiosité visible depuis toute la Cappadoce. Immense piteux rocheux creusé par l’homme, ce château a longtemps servi à défendre la région des invasions barbares durant la période romaine.

Aujourd’hui, il en reste un grand dédale de roche qu’on a adoré découvrir. On vous conseille vraiment de sortir du chemin tout tracé qui mène au sommet (d’où on a une superbe vue) pour vous éloigner un peu des autres touristes et explorer les cavités à votre rythme. Une visite à ne pas manquer (13 € l’entrée) qui offre une belle mise en bouche de la Cappadoce !

La ville souterraine de Derinkuyu

On enchaîne avec une autre ville creusée dans la roche, mais cette fois sous terre ! Derinkuyu est une des plus grandes villes souterraines au monde, qui accueillait à son apogée jusqu’à 20 000 personnes. Cantine, église, dortoirs, c’est une vraie colonie que l’on peut visiter sur 8 niveaux différents.

Pour 13 € par personne, c’est une visite impressionnante, qui donne un peu le vertige quand on réfléchit à la profondeur du site et où il faut se contorsionner pour arpenter les petits couloirs du site.

Le musée à ciel ouvert de Göreme

On continue avec le musée à ciel ouvert de Göreme qui abrite les plus impressionnantes églises de la région, avec une cinquantaine de sanctuaires creusés dans la roche. Même si elles datent de plusieurs siècles, les fresques y sont encore très bien conservées. La Dark Church est la plus belle d’entre toutes, recouverte de peintures aux couleurs vives du sol au plafond.

Parmi les autres belles églises à ne pas manquer : la Sandal Church, la Chapelle Saint-Basile et l’église de la Boucle. Comptez environ 2h de visite pour tout découvrir !

On finit la journée dans le thème troglodyte avec un dîner chez Nazar Borek & Cafe, au milieu des cheminées de fée qui entourent Göreme. Un régal, dans un lieu magnifique !

Jour 2 : Randonnée dans la Pigeon Valley

Randonnée dans la Pigeon Valley et la Love Valley

On se lève de bonne heure pour notre première randonnée en Cappadoce, à la découverte de la Pigeon Valley et de la Love Valley !

Cette boucle de 3h30 nous fait partir de Göreme, traverser la Pigeon Valley jusqu’à Uchisar, puis rejoindre notre point de départ en passant par la Love Valley. Ces deux vallées sont connues pour les formes particulières de leurs roches.

La Pigeon Valley est remplie de roches dans lesquelles ont été creusés des pigeonniers, les pigeons étant alors de vraies stars dont les excréments servaient à l’agriculture et à l’entretien des fresques des églises. La Love Valley quant à elle nous propose des roches aux formes phalliques, qui pointent leur virilité vers le ciel (et qui ont donné son nom à cette vallée).

C’est une randonnée facile, sans trop de dénivelé, et qui nous fait passer par des paysages magnifiques loin de la foule. Mais on a encore plus aimé la randonnée du lendemain que l’on vous détaille juste après !

Excursion en quad

Après avoir fait le plein d’énergie autour d’un délicieux gözleme de chez Tast of Moms, on enchaîne une excursion en quad au coucher du soleil.

Durant 2 heures nous avons pu arpenter le désert de la Cappadoce à bord de notre intrépide quad, dans un petit groupe de 4 véhicules. On a pu faire différents stops pour profiter de jolies vues sur les différentes vallées.

On a réservé cette expérience via Get Your Guide, si vous avez le temps lors de votre voyage en Cappadoce on vous la recommande !

Une fois le soleil couché, on file se régaler au Kilim Restaurant, restaurant troglodyte où le menu est unique : on choisit sa viande (avec options végétariennes) qui viendra avec tout un tas d’accompagnements : mezze, soupe, fleurs de courges farcies, etc. C’était délicieux !

Jour 3 : Aventures dans la Red Valley

Randonnée dans la Red & Rose Valley

Notre randonnée préférée de la Cappadoce ! Les Red & Rose Valley sont magnifiques, avec des roches aux couleurs vives et des paysages grandioses.

On a fait une boucle de 3h30 en partant du Café Sunset, en commençant par la Red Valley. Cette vallée formée par des roches volcaniques de couleurs rouges abrite également des églises troglodytes dont l’impressionnant Column Church qu’il ne faut absolument pas manquer ! La deuxième moitié du circuit se passe dans la Rose Valley, toute rose (on croirait marcher dans une grosse barbe à papa).

C’est une balade assez facile à nouveau, vous pouvez retrouver notre tracé via ce lien Komoot. Les vues y sont vraiment uniques, il n’y avait vraiment pas beaucoup de monde : on a adoré.

Le musée à ciel ouvert de Zelve

Autre musée à ciel ouvert situé à quelques kilomètres de Göreme, celui-ci est bien plus vaste, divisé en 3 vallées différentes. Le site est vraiment impressionnant. C’est tout un village creusé dans la roche, avec les habitations à flanc de falaise les unes sur les autres. Le tout couronné par un immense monastère, fermé au public.

Une visite intéressante, que l’on a préférée au musée à ciel ouvert de Göreme. On a trouvé en effet le site plus beau et plus varié !

Passage à Pasabag Valley et Imagination Valley

Pasabag Valley est une vallée située juste à côté du musée de Zelve, dont le billet à 12 € permet d’accéder aux deux sites. Cette vallée est très populaire pour ses cheminées de roche en forme de champignons. Autrefois, des ermites vivaient au sommet de ces roches, donnant à ce lieu le nom de Vallée des Prêtres. Une visite sympathique mais pas incontournable. On en fait vite le tour !

Imagination Valley est une autre vallée située à côté. On a fait juste un arrêt rapide en voiture pour voir l’attraction principale de ce lieu : son immense chameau de pierre ! En effet Imagination Valley doit son nom à ses formations rocheuses dont les formes, comme celles des nuages, peuvent évoquer des animaux et des objets. La plus connue étant celle du chameau, observable depuis le bord de la route.

Et vous prendrez bien une dernière recommandation de restaurant pour la route ! Pour notre dernier dîner à Göreme, nous sommes allés chez Topdeck Restaurant, où l’on a mangé de l’agneau superbement préparé, confortablement installés au sol sur d’épais coussins et tapis.

Jour 4 : Visite d’Ihlara Valley

Assister au vol des montgolfières

On se réveille à 4h30 du matin pour enfin voir les montgolfières voler ! Car en effet, si cela faisait déjà 4 jours que nous étions en Cappadoce, nous n’avions toujours pas pu en voir. En raison du vent, les montgolfières n’avaient pas été autorisées à décoller les jours précédents, et on a bien eu peur de quitter la Cappadoce sans en avoir vu !

On se presse donc sur le toit de notre hôtel pour assister au décollage. Nous étions seuls, et on a eu la chance d’avoir les montgolfières qui volaient juste au-dessus de nous. Avec le lever du soleil en toile de fond, c’était un moment vraiment magique.

Ihlara Valley

Après cette très belle matinée, il est temps pour nous de quitter la Cappadoce vers notre prochaine étape : Antalya. Mais évidemment, on a prévu quelques arrêts en chemin, dont la vallée d’Ihlara.

Vallée la plus éloignée de la Cappadoce, Ihlara est surnommée la vallée verte car la végétation y est luxuriante. Elle se visite, offrant une belle balade de plusieurs heures avec de nombreuses églises troglodytes à découvrir en chemin.

Par manque de temps, on se contente d’un joli point de vue sur la vallée depuis Ihlara, avant de rejoindre à Belisirma, tout petit village situé au niveau du centre de la vallée d’Ihlara. C’est un endroit plein de charme, avec de nombreux restaurants construits sur des pontons directement sur la rivière. C’est donc naturellement qu’on s’y arrête pour la pause midi !

Et on termine notre visite express de la vallée d’Ihlara avec la cathédrale de Selime, située à l’autre extrémité de la vallée. Il s’agit d’une immense structure troglodyte, construite toute en hauteur avec une église, plusieurs chapelles et un monastère. On a beaucoup aimé découvrir ce site !

Retrouvez tous nos conseils pour visiter la Cappadoce dans notre article dédié : Que faire en Cappadoce ? Nos 12 activités incontournables

Le théâtre d’Aspendos

Au total, un peu plus de 6h de route séparent Göreme de notre destination, Antalya. C’est donc en fin de journée que nous arrivons au site d’Aspendos, situé à quelques kilomètres d’Antalya.

La raison de notre arrêt : voir un des plus grands théâtres antiques d’Europe, et le mieux conservé. Le théâtre d’Aspendos, construit sous le règne de Marc Aurèle, pouvait accueillir 15 000 personnes. Il est tout simplement immense, avec un mur de scène encore debout et des gradins à perte de vue.

Une très belle visite, complétée par un petit site historique sur les hauteurs du théâtre, d’où l’on peut voir les ruines de l’aqueduc construit à la même période. Nous y étions pour le coucher du soleil, c’était magnifique. Comptez 15€ pour accéder au théâtre et au site antique.

Et on termine la journée, bien fatigués, en arrivant enfin à Antalya ! On pose nos valises dans notre hôtel, l’Atelya Art Hotel, un charmant hôtel dans la vieille ville. On vous le recommande vivement car il est doté d’une piscine et surtout d’un parking !

Jour 5 : Rafting à Antalya

Rafting dans le canyon Köprülü

Assoiffés d’aventure, on commence notre parenthèse Antalyenne par une expédition en rafting dans le canyon Köprülü !

Le canyon Köprülü est au cœur d’un parc national de la région d’Antalya et s’étend sur plus de 14 kilomètres. Et dans la région d’Antalya, il fait chaud ! Alors faire un peu de rafting était la solution idéale pour se rafraîchir.

On avait réservé cette excursion à l’avance, avec qui nous avons pu faire 3h de rafting avec déjeuner inclus et une descente en tyrolienne bonus. La descente en rafting était plutôt simple (on aurait aimé un peu plus de remous) mais le canyon était très beau et l’eau fraîche nous a fait du bien. Le parc en lui-même est très joli et on a croisé beaucoup de monde qui venait seulement pour se baigner.

Visite de la vieille ville d’Antalya

Après un petit plouf dans la piscine de notre hôtel, on part enfin à la découverte de la vieille ville d’Antalya, aussi appelée Kaleiçi. C’est une des plus belles vieilles villes de Turquie et on a adoré se perdre dans ses ruelles étroites et sinueuses.

Il y a beaucoup de choses à y voir, à commencer par la porte d’Hadrien, immense porte en marbre qui marque l’entrée dans la vieille ville. Juste à côté se trouve la Tour de l’Horloge. Mais le monument que l’on a préféré, c’est le minaret cannelé. De son vrai nom le Yivli Minare, c’est une élégante tour toute en briques rouges que l’on repère de loin et connue pour sa délicieuse forme de cannelé.

On vous conseille de pousser la visite jusqu’au belvédère situé à côté de la Tour Hidirlik, le bastion qui domine le bord de mer. Ici, on a une vue superbe sur toute la riviera.

Pour finir la journée, on se rend sur le vieux port, dans la vieille ville d’Antalya pour aller voir les (vieilles) mouettes. C’est le spot parfait pour une promenade romantique au coucher du soleil.

Tandis que les bateaux et les chats se reposent à l’ombre du port, la jeunesse d’Antalya se réveille et vient prendre l’apéro le long du quai qui mène au phare. Le tout rythmé par les cris des enfants qui se jettent à l’eau depuis les rochers de la petite plage de Memerli Plaji située juste à côté. On a adoré l’atmosphère de ce vieux port et la vue sur le golfe d’Antalya.

Pour plus de conseils sur comment organiser votre séjour dans cette ville, retrouvez notre article complet sur Antalya.

Jour 7 : Visite de la splendide Termessos

Visite de Termessos

Il est déjà temps pour nous de quitter Antalya après deux nuits dans la ville, pour partir en direction de Pamukkale. Mais en chemin on s’arrête à Termessos, à 40 minutes de route depuis Antalya.

Et on vous le dit tout de suite : c’est une des visites que l’on a préféré de tout notre voyage !

Termessos est une cité antique qui a la particularité d’être perchée à plus de 1000 mètres d’altitude, chose rare pour l’époque. Une fois arrivé en haut, impossible de ne pas être soufflé par les ruines de cette ville qui dominent la montagne.

Le théâtre antique à lui seul justifie le déplacement, dont les gradins nous offrent une vue spectaculaire sur les montagnes environnantes. Une comparaison avec le Macchu Picchu, mais version grecque s’impose.

Le reste du site est aussi impressionnant. On arpente librement les vestiges de temples et remparts, au milieu de ruines sur lesquelles la nature a repris ses droits, poussant au milieu des restes de colonnes et de stèles.

Et pour couronner le tout, nous étions quasiment seuls sur ce site, injustement méconnu du public. A 3€ l’entrée, on ne peut que vous recommander une chose, c’est d’y foncer !

theatre termessos paysage

Arrivée à Pamukkale

Le reste de la journée est dédié à la route jusqu’à Pamukkale, à 3h de route d’Antalya. De nombreuses excursions depuis Antalya sont organisées à la journée, comme celle-ci. Mais nous voulions arriver tôt sur place à l’ouverture du site le lendemain, pour arriver avant les cars de touristes.

Donc on se contente d’une soirée tranquille dans la petite ville de Pamukkale, avec une pause détente à la piscine de notre hôtel, le Bellamaritimo Hotel.

Jour 8 : Pamukkale et Hierapolis

Visite de Pamukkale et Hierapolis

Objectif du jour : être à 7h30 à Pamukkale, pour profiter du site avant l’arrivée des groupes de touristes, en arrivant par la porte Sud du site qui ouvre à 6h30 (tandis que les portes Ouest et Nord ouvrent à 8h).

Pamukkale est un des sites les plus visités de Turquie, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est célèbre pour deux raisons :

  • Le château de coton, surnom donné aux travertins blancs et à leurs bassins remplis d’eau. Cette formation rocheuse aux airs de gros nuages douillets a attiré grecs et romains qui sont venus y bâtir une ville thermale. C’est une vraie anomalie géologique, sublimée par ses vasques à l’eau turquoise.
  • La ville antique de Hiérapolis, datant du IIème siècle avant JC. C’est une grande cité dont il reste encore beaucoup de vestiges, construite juste à côté des bassins de Pamukkale.

Et forcément ce lieu attire encore aujourd’hui beaucoup de monde, si bien que nous sommes loin d’être les seuls en arrivant à 7h30.

Nous avons commencé la visite par les vasques. Il faut savoir qu’il y en a deux sortes : les artificielles, où il est possible de se baigner, et les vasques naturelles, à l’accès fermé au public et qui sont évidemment les plus belles.

Même si le lieu est superbe, on a été un peu déçus de constater que les jolies vasques naturelles sont aujourd’hui réduites à peau de chagrin. Le monde envahissant le lieu en plein été n’aide pas non plus à apprécier pleinement Pamukkale.

Julie marche bassin Pamukkale
pamukkale

On commence donc la visite sur un a priori assez mitigé mais le site antique est venu rattraper tout ça.

Hiérapolis était une station thermale de luxe. C’était une ville prospère, et ça se voit encore dans ce qu’il en reste aujourd’hui. A commencer par son immense théâtre de 15 000 places, qui domine la colline de Hiérapolis, avec un superbe panorama à la clé.

On vous conseille vraiment de vous aventurer dans le site antique. Une grande partie des visiteurs se contentent des des vasques et c’est dommage, car ils passent à côté de la rue à colonnade, superbe allée aboutissant sur la grande Porte de Domitien.

En conclusion, Pamukkale est un site intéressant mais qui nous laissé un sentiment mitigé. L’endroit est très beau mais malheureusement victime d’un tourisme de masse. Dès 10h les bassins sont remplis de monde et on est bien loin des photos que l’on peut voir sur les réseaux sociaux. Le site antique quant à lui vaut le détour.

Côté informations pratiques, l’entrée au site est de 30 €. Le site est ouvert de 6h30 jusqu’à 20h (ou 18h d’octobre à mars) et la visite dure entre 3 et 4 heures.

Plage de Kaputaş

Après cette visite assez intense, on a besoin de se détendre. Notre prochain arrêt est la ville de Kas (3h50 de route), mais on repère en chemin une plage qui devrait répondre à nos attentes : la plage de Kaputaş.

Honnêtement : cette plage est dans le top 5 des plages que l’on a pu faire dans notre vie. Elle est tout simplement magnifique. Ce petit banc de sable flanqué entre deux falaises, ses eaux turquoises… Même les parasols payants ont le bon goût d’être jolis ! Petit bémol vite oublié : elle est payante (35 TL par personne).

Plage de Kaputas Kas

Jour 9 : Baie de Kekova

Une fois à Kas, on reporte au lendemain la visite du centre ville pour une chouette activité : une journée en bateau dans la Baie de Kekova. Cette baie est considérée comme l’une des plus belles de toute la Turquie et on confirme, le lieu est vraiment sublime avec ses rochers abruptes et ses eaux turquoises. La baie est aussi réputée pour son ancien village enfoui sous l’eau.

On a choisi une excursion très complète sur Get Your Guide, toute en un avec transport et repas compris pour ne pas trop se prendre la tête.

Au programme : farniente sur un bateau qui traverse toute la baie et stops pour se baigner dans les eaux turquoises, visite et commentaires des villages enfouis sous l’eau, visite de la forteresse de Simena Kalesi, passage à la plage des tortues (magique!) et enfin visite du site antique de Myra.

Une excursion qu’on ne peut que recommander, elle nous a permis de nous reposer tout en visitant un coin de paradis et plein d’histoire.

Jour 10 : Centre ville de Kas et plage de Patara

Visite du centre ville de Kas

Kas est une ville balnéaire très prisée des touristes et des locaux, elle est donc très fréquentée. Malgré cela, on lui a trouvé beaucoup de charme avec ses ruelles sinueuses, ses jolies échoppes et son port en plein cœur. On a seulement flâné dans les rues, il n’y a rien de très précis à visiter.

Enfin rien de précis si ce n’est le théâtre antique avec vue sur mer ! Il est plutôt bien conservé et est un spot très sympa pour le lever ou le coucher du soleil.

A savoir qu’à Kas il n’est pas vraiment possible de se baigner dans des plages publiques car il n’y a pas de plages de sable. Kas est donc bordée de plages privées construites sur des pontons au-dessus de l’eau dans lesquelles il est possible de louer un transat pour la journée.

Personnellement, on a eu la bonne surprise d’avoir accès gratuitement à une plage privée avec notre hôtel le Kas Old Town Hotel. On vous conseille d’ailleurs ce logement pour sa situation dans le centre ville (mais pas dans le brouhaha de la vie nocturne) et pour son rooftop vue sur mer où le petit déjeuner est servi.

Bilan de Kas : une région de la Turquie pleine de charme où aurait bien passé un ou deux jours en plus ! On l’a préférée à Antalya.

Plage de Patara

On dit güle güle (“au revoir” en turc) à Kas et on se dirige à Patara, située sur la route entre Kas et Dalyan, notre prochaine étape.

Patara est une plage entourrée de dunes de sable blanc qui nous avait énormément séduit en photos.

On souhaitait également visiter le site antique mais entre le parking à 15€ par voiture et le site à 15€ par tête, nous avons décidé de faire demi-tour. On a donc choisi un autre accès, gratuit, où la vue sur la plage est superbe. Par contre descendre au niveau de l’eau fut long, compliqué et douloureux (sable brûlant), on vous conseille donc plutôt de payer le parking.

Jour 11 : Dalyan et la plage aux tortues

Pour commencer cette nouvelle journée à Dalyan, on fonce en bateau découvrir la fameuse Iztuzu Beach.

Iztuzu Beach

Iztuzu Beach est une splendide plage de sable fin, appelée aussi Turtle Beach car c’est ici que les tortues Caretta Caretta viennent pondre leurs œufs ! Vous pourrez voir de petits grillages sur toute la plage qui protègent les œufs des tortues. Ceux-ci sont déposés par le petit hôpital pour tortues, Dekamer, situé au bout de la plage et qui peut se visiter gratuitement.

Iztuzu Beach est un super spot pour se baigner avec les montages à l’horizon. Depuis Dalyan on peut la rejoindre en voiture ou en bateau public.

Le site antique de Caunos et les tombeaux lyciens

Les tombeaux lyciens peuvent s’admirer depuis le centre-ville de Dalyan, creusés à même la falaise faisant face à la ville. Avec leurs allures de temples grecs, ils sont vraiment beaux. Malheureusement, on ne peut pas s’en approcher car ils sont fermés au public.

Par contre, on peut visiter le site antique de Caunos, juste à côté, accessible après une petite traversée en barque de la rivière Dalyan. Cette ancienne cité lycienne était une des villes les plus prospères de la région grâce à son emplacement sur la rivière Dalyan. Le site est assez étendu, avec un grand théâtre de 3000 places et plusieurs temples. Même si, on l’avoue, on a passé plus de temps à observer les biquettes et les ânes qui ont élu domicile dans les ruines !

On a beaucoup aimé Dalyan ! La vie y est beaucoup plus tranquille qu’à Antalya et Kas et les paysages bien différents du reste du pays. Mais il est déjà temps pour nous de prendre la voiture pour rejoindre Bodrum, à un peu moins de 3h de route.

Retrouvez notre article complet sur Dalyan pour y découvrir nos conseils pratiques et bonnes adresses sur place.

Jour 12 : Bodrum et Şirince

Visiter le centre ville de Bodrum

Surnommée la “Saint-Tropez” turque, Bodrum est dotée d’un superbe centre-ville qu’on a adoré découvrir à pied. La ville a gardé un charme et une authenticité malgré son affluence touristique.

Impossible donc de ne pas aller se promener sur le vieux port jusqu’au Château Saint-Pierre et de flâner le long de la plage Kumbahçe Sahili. Mais on vous conseille surtout de vous perdre dans les petites ruelles du centre, où l’on pourrait se croire en Grèce avec leurs maisons blanches aux volets bleus.

Découvrir les monuments de Bodrum

Il y a plusieurs points d’intérêts à découvrir à Bodrum, comme le Château Saint-Pierre et son musée d’archéologie sous-marine mais dont le prix (23€) nous a un peu rebutés.

On est plutôt allés voir le théâtre antique, situé sur les hauteurs de Bodrum et pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes. A côté se trouve les restes du Mausolée d’Halicarnasse, une des Sept Merveilles du Monde Antique, malheureusement fermé les lundi, jour de notre passage.

Théâtre Bodrum Turquie

Malgré notre passage un peu trop rapide, on a beaucoup aimé Bodrum, ville sur laquelle nous partions avec quelques aprioris négatifs. Le cœur de ville est vraiment agréable et nous serions bien restés une journée de plus pour profiter des plages de la région !

Mais il est temps pour nous de mettre le cap vers notre prochaine étape : Ephèse.

Pour aller plus loin, retrouvez notre article dédié : Que faire à Bodrum ? Nos activités et adresses coups de cœur

Village de Sirince

Avant de rejoindre notre hôtel à Selçuk, ville située juste à côté des ruines d’Ephèse, on passe par le village de Şirince situé à quelques kilomètres.

Şirince est un ancien village de vignerons perdu dans les montages. Si les cars de touristes gâchent un peu l’ambiance paisible du lieu, il suffit de s’éloigner de quelques rues pour retrouver l’authenticité de Şirince, avec ses jolies maisons traditionnelles grecques. C’est aussi un spot de choix pour goûter les vins locaux, sur une terrasse avec vue sur la vallée. Une étape agréable qui change des paysages vus auparavant !

Vue sur Sirince

Jour 13 : Le site antique d’Ephèse

Ephèse

On se lève tôt pour arriver à Ephèse avant que les foules ne submergent le site dès 10h du matin. Éphèse, surnommée le Pompéi turc et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, est l’un des plus beaux sites archéologiques de Turquie.

Fondée au XXe siècle avant J.-C., cette cité antique a été conquise successivement par les Perses, Alexandre le Grand et les Romains. Aujourd’hui, il en reste un grand site antique avec de magnifiques vestiges à découvrir !

Parmi les monuments incontournables on y trouve le Grand Théâtre (un des plus grands du monde antique) et la Bibliothèque de Celsus, avec sa superbe façade qui fait figure de carte postale du site. On a aussi visité les maisons en terrasses, des villas romaines très bien conservées, où l’on peut s’offrir un aperçu du luxe romain.

Le billet d’entrée est assez cher (40 à 52 € selon les options), mais la visite reste un incontournable. Comptez 3 à 4 heures pour une visite complète. Pour toutes les informations et l’histoire d’Ephèse, rendez-vous sur notre article : Ephèse en Turquie : Ce qu’il faut savoir avant votre visite

Temple d’Artémis

A quelques mètres de l’entrée d’Ephèse vous trouverez le temple d’Artémis, autrefois une des Sept Merveilles du monde antique. Construit au VIIIe siècle avant J.-C., ce temple comptait 120 colonnes de 18 mètres de haut et mesurait 115 mètres sur 55. Malheureusement incendié en 356 avant J.-C. par Erostrate, les pierres de ce temple ont été recyclées pour d’autres bâtiments, notamment la basilique Saint-Jean.

Il n’en reste donc plus grand chose, si ce n’est une colonne reconstituée et un grand champ de ruines. Malgré l’état des vestige, l’importance historique du lieu et son atmosphère paisible justifient une visite, d’autant qu’elle est gratuite !

Temple d'Artémis Selçuk

La basilique Saint-Jean et la forteresse d’Ayasoluk

On termine notre journée avec la basilique Saint-Jean et la forteresse d’Ayasoluk, deux monuments situés à Selçuk qui se visitent ensemble grâce à un billet commun.

La basilique Saint-Jean, construite sur la tombe de l’évangéliste Jean, était une église byzantine impressionnante, longue de 130 mètres et couverte de six coupoles. Aujourd’hui, il en reste des ruines assez impressionnantes.

La forteresse d’Ayasoluk, perchée au sommet de la colline du même nom, date de l’époque byzantine et servait à défendre Éphèse. A l’intérieur, on trouve des vestiges d’une église byzantine, de citernes et de maisons. Malheureusement, l’accès aux remparts pour profiter de la vue panoramique est interdit (on peut tout de même admirer une jolie vue sur les vignes en s’y rendant!)

vue forteresse d'Ayasoluk Selçuk
vue vignes d'Ayasoluk Selçuk

Bilan de Selçuk : On a beaucoup aimé cette étape, où on a fait le plein de visites historiques ! Le centre ville est aussi très agréable, avec plein de bonnes adresses pour manger et une vraie vie locale.

Pour découvrir tous les détails de notre étape à Selçuk, retrouvez notre article dédié : Visiter Selçuk et Şirince : Que faire et que voir ?

Mais il est temps pour nous de reprendre la voiture direction Bergama, notre dernière étape avant Istanbul !

Jour 14 : L’Acropole de Bergama

Bergama, ancienne Pergame, est une ville qui plaira aux amateurs d’histoire car elle abrite deux sites archéologiques majeurs de la Turquie : l’Acropole et l’Asclépieion. Durant l’Antiquité, Pergame était en effet une ville prospère, où l’on trouvait notamment la deuxième plus grande bibliothèque au monde, après celle d’Alexandrie. C’est d’ailleurs à Pergame qu’a été inventé le parchemin.

On pose donc nos valises à notre hôtel Attalos Suite Hotel, dans la vieille ville de Bergama, avant de foncer découvrir ces deux sites !

L’Acropole de Bergama

L’Acropole était le cœur de la ville de Pergame, perchée au sommet d’une colline afin de dominer toute la vallée. On peut y accéder en voiture ou en téléphérique !

Une fois là-haut, c’est un immense site archéologique qui vous attend. Le plus impressionnant est sans aucun doute le Théâtre de Pergame. Creusé dans le flanc de la montagne, ce théâtre tout raide semble directement se jeter dans le vide. Superbe vue panoramique au sommet des gradins.

On y visite également les vestiges de l’autel de Zeus, de la Bibliothèque et du Temple de Trajan. Malheureusement une grande partie des ruines ont été démantelées pour être installées dans le Musée Pergamon de Berlin… Il faudra donc faire preuve d’imagination une fois sur place !

Comptez environ 2h pour visiter le site, dont l’entrée coûte 15€ (incluse dans les MuseumPass The Aegean et Türkiye).

L’Asclépieion

Sur la colline faisant face à l’Acropole, se trouve le site de l’Asclépieion. Il s’agit d’un ancien centre de cure thermale faisant aussi office de temple dédié à Asclépios, le dieu grec de la médecine.

Cette visite permet d’en apprendre plus sur la santé et les cures thermales de l’époque, qui étaient aussi bien médicales que spirituelles, avec autant de temples que de lieux de soins. On y trouve aussi un petit théâtre servant à distraire la clientèle plutôt aisée du centre.

Une visite intéressante, mais à laquelle nous avons nettement préféré celle de l’Acropole. L’Asclépieion se visite en 1h, au prix de 13€.

Asclépieion rue colonnes
Asclépieion théâtre

Nous aurions pu poursuivre la journée en allant visiter d’autres points d’intérêts de Bergama, comme la Basilique Rouge ou le Musée Archéologique, mais il faisait si beau qu’on a préféré profiter de la piscine et de la terrasse du restaurant de notre hôtel. Un peu de repos faisait du bien car le lendemain, on prend la route direction Istanbul !

Bilan de Bergama : Une ville intéressante pour son histoire et ses vestiges. Une journée de visite suffit car au-delà des deux sites principaux, il n’y a pas grand chose à faire. On vous raconte tout en détail dans notre article dédié à Bergama.

Jour 15 : Visite du Vieil Istanbul

Nous n’avions jamais visité cette ville, donc on lui a consacré 3 jours de notre voyage ! Cela nous a permis de voir l’essentiel de la capitale culturelle turque.

Pour explorer facilement tout Istanbul, on a choisi de loger dans Galata, le quartier moderne et animé, où l’on trouve plein de bonnes adresses pour manger et sortir. On vous recommande notre hôtel, le Maravilloso Hotel Galata, situé juste à côté de la tour de Galata et de plusieurs transports en commun, avec un personnel aux petits soins !

Les monuments de Sultanahmet

On consacre notre premier jour à la visite du Vieil Istanbul, avec les quartiers de Sultanahmet et Eminönü, en commençant par le monument le plus célèbre de la ville : la Basilique Sainte-Sophie.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Basilique Sainte-Sophie (ou Ayasofya) était au départ une basilique chrétienne, convertie aujourd’hui en mosquée. C’est un monument très impressionnant, avec son imposante coupole et ses belles décorations.

Malheureusement, on ne peut en visiter que l’étage supérieur, ce qui fait que la visite est rapide (entre 30 minutes et 1 heure) et on reste un peu sur notre faim !

Juste en face, on enchaîne avec la mosquée Sultanahmet, surnommée la Mosquée Bleue en raison de ses milliers de tuiles de céramique bleues qui décorent son intérieur.

Cette mosquée est superbe ! La façade est ultra impressionnante lorsque l’on franchit un pied dans la cour intérieure, avec ses enchaînements de dômes. L’intérieur est aussi splendide, avec ses décorations du sol au plafond.

Bonus : si vous voulez une jolie vue sur Sainte-Sophie et la Mosquée Bleue, rendez-vous au rooftop du Seven Hills situé à quelques rues.

La prochaine visite nous emmène sous terre, pour visiter la Citerne Basilique. Cette ancienne citerne fournissait le palais des empereurs byzantins en eau. C’est un site impressionnant à découvrir, avec plus de 300 colonnes. La visite se fait dans une ambiance tamisée, on se croirait dans une forêt mystique faite de pierres.

Dans le Vieil Istanbul, ne manquez pas non plus la Mosquée de Sokollu Mehmet Pacha et la Petite Sainte-Sophie, deux jolies mosquées à l’abri des foules.

Le Grand Bazar et ses environs

Impossible de visiter Istanbul sans passer par le Grand Bazar, le plus grand marché couvert au monde. C’est l’endroit idéal pour ramener des souvenirs, faire du lèche-vitrine devant tous les étalages et tomber par hasard sur de jolies cours intérieurs pour prendre un petit thé en terrasse.

Après avoir traversé le Grand Bazar, on se dirige vers la Mosquée Süleymaniye, autre superbe mosquée dont Istanbul a le secret. Celle-ci est en hauteur et permet aussi d’avoir une superbe vue sur le Bosphore et le quartier de Galata.

On termine la journée avec la visite de la Mosquée Neuve, qui est une de nos préférées ! On a adoré ses tuiles colorées, sa taille impressionnante et la possibilité de monter à l’étage pour poursuivre la visite.

Avant de rentrer à l’hôtel se reposer après toute cette marche, on passe par le Bazar Egyptien. Il s’agit du Bazar aux Epices d’Istanbul où vous trouverez toutes sortes de loukoums, épices et graines. Plus intimiste et plus joli que le Grand Bazar !

Sur le chemin du retour, on profite du coucher de soleil sur le Pont de Galata pour observer les pêcheurs qui essayent d’attraper quelques poissons.

Jour 16 : Le Palais de Topkapi et les quartiers de Balat et Üsküdar

Le Palais de Topkapi

La matinée de cette deuxième journée est dédiée à la visite du Palais de Topkapi, ancien palais où ont vécu pendant 400 ans les sultans de l’Empire Ottoman.

Ce somptueux palais est immense et il faut bien une demi-journée pour en explorer tous les recoins (. On vous conseille de démarrer par le harem, la partie la plus belle du palais avec ses plus de 300 pièces.

Ne manquez pas non plus le Trésor impérial, avec sa collection impressionnante d’objets tous plus luxueux les uns que les autres. Enfin, on a beaucoup aimé la 4ème cour avec ses différents kiosques, richement décorés et offrant une superbe vue panoramique sur le Bosphore.

Les quartiers de Balat et Üsküdar

Pour l’après-midi, on part à la découverte du quartier colorés de Balat. Il s’agit du quartier juif et orthodoxe d’Istanbul, connu pour ses maisons aux couleurs vives. Ici, beaucoup de cafés et restaurants mignons, dans des rues aux airs de Burano.

On avait peur de se retrouver dans un lieu sur-vendu par Instagram et les réseaux sociaux, mais au final nous avons vraiment aimé flâner dans les petites ruelles de ce quartier, loin de l’agitation habituelle d’Istanbul !

On en profite pour se rendre à la Mosquée Saint-Sauveur-in-Chora, dont on a adoré les fresques encore très bien conservées. Une des plus belles mosquées de la ville !

Pour la soirée, on traverse le Bosphore afin de se rendre à Üsküdar, la rive asiatique. C’était l’occasion de terminer la journée en beauté en admirant le coucher du soleil à côté de la Tour de Léandre.

Jour 17 : Découverte de l’Istanbul Moderne

Visite de l’Istanbul Moderne

Ce dernier jour est dédié au Istanbul moderne, en partant à la découverte des quartiers de Taksim et Beyoğlu. On vous détaille la visite (et tous les arrêts street food que l’on a fait en chemin) dans notre article dédié à Istanbul.

On a beaucoup aimé découvrir ces quartiers, qui ne manquent pas de surprises, à commencer par les jolis passages couverts, comme le passage des Fleurs, et les superbes bâtiments qui bordent les rues, comme le Pera Palas ou l’église de Saint-Antoine de Padoue.

La descente du Nord au Sud se poursuit avec les quartiers de Galata et Karaköy, deux quartiers très agréables et plein de vie, où l’on aurait bien aimé passé quelques soirées supplémentaires.

Croisière sur le Bosphore

L’après-midi, on part pour une croisière sur le Bosphore. Pendant 2h, on remonte le fleuve jusqu’au pont de Mehmet Fatih pour découvrir les quartiers les plus éloignés d’Istanbul. On a adoré cette croisière, le guide nous a appris énormément de choses sur les monuments et l’histoire de la ville. Nous avions réservé la nôtre avec Get Your Guide et on vous la recommande !

Enfin, on termine notre journée (et notre voyage) avec une balade dans le quartier de Kadiköy, sur la rive asiatique. Ce quartier jeune et dynamique est réputé pour le street art qui décore ses rues et pour sa douceur de vivre. Très agréable, on a découvert plein de bonnes adresses pour prendre un verre et manger de bons petits plats locaux.

On a adoré ces trois jours à Istanbul, qui ont servi de conclusion parfaite à notre road trip en Turquie. Vous trouverez tous nos conseils et bonnes adresses pour découvrir cette ville dans cet article : Que faire à Istanbul en 3 jours ? Notre itinéraire détaillé

Autre option d’itinéraire en Turquie

Notre itinéraire dans l’Est de la Turquie nous a permis d’avoir un très très bel aperçu du pays. Mais on est honnêtes avec vous : il était assez chargé en déplacement.

On vous conseille alors de choisir une ou deux villes de la côte entre Antalya, Kas et Bodrum et de vous y attarder plus longuement.

Si on était restés plus longtemps, l’étape qu’on aurait aimé ajouter ? Le site hittite de Nemrut Dağı, un site cultuel plein de mystères. Malheureusement, celui-ci était trop éloigné. Cela sera l’occasion de revenir pour explorer l’Ouest de la Turquie !

Comment se déplacer en Turquie pour un road trip de deux semaines ?

Le plus simple est de louer une voiture sur place. Pour profiter pleinement du pays vous serez amenés à vous déplacer souvent, cela reste donc le plus pratique. Plusieurs agences de location sont présentes à l’aéroport. Nous sommes passés par le comparateur Discover Cars qui nous a permis de louer une voiture avec Europcar à un prix raisonnable.

La route se fait essentiellement sur de grandes autoroutes, très droites. On a été agréablement surpris par la facilité de se déplacer en Turquie et par l’état des routes qui est très bon. Comme dans tous pays, la conduite en ville est plus compliquée car il y a plus de circulation mais on s’attendait à bien pire.

Retrouvez tous nos conseils sur la conduite en Turquie dans cet article : Louer une voiture en Turquie : Le guide complet

cappadoce louer une voiture

Vous pouvez également opter pour le bus et le train, voire même prendre des vols intérieurs car il y a de nombreux aéroports à proximité des grandes villes. On a essayé de vous trouver ces informations dans chaque article détaillé pour vous faciliter l’organisation si vous ne souhaitez pas louer de véhicule.

Quel budget pour deux semaines en Turquie ?

Au total, nous avons dépensé un peu plus de 2300 € par personne pour un road trip de 17 jours en Turquie. Voici le détail des dépenses :

Type de dépense Budget par personne
Logements 681 €
Visite & Activités 439 €
Nourriture & Restaurants 412 €
Location de voiture 301 €
Billets d’avion 294 €
Essence 197 €
Carte SIM 28 €
Transports en commun 13 €
Parking 7 €
Total 2372 €

Notre budget de visite et d’activités est assez élevé. Les visites de monuments sont en effet devenues plutôt chères depuis quelques années. Si vous pensez faire beaucoup de visites, on vous encourage vivement à prendre le pass Museum Türkiye. Pour 165€, il vous donne accès à quasi-tous les monuments de Turquie. Cela nous paraissait cher donc nous avons fait sans, pour au final dépensé plus du double une fois sur place (oups).

Idem côté hôtels et restaurants, les prix étaient plus élevés que ce à quoi on s’attendait. Il faut savoir que depuis quelques années le pays traverse une très forte inflation, entraînant une hausse des prix globales. Il est toujours possible de trouver des adresses bons marchés, mais qui demanderont un peu plus de recherches.

Pour voiture et avion, l’idéal est de s’y prendre en avance, en passant par des comparateurs comme Discover Cars pour les voitures et SkyScanner pour les avions !

Quelle est la meilleure période pour visiter la Turquie ?

La Turquie est un pays qui se visite à tout moment de l’année. Toutefois, les périodes les plus propices sont le printemps et l’automne où les températures sont plus douces, voire encore assez élevées, tandis que l’affluence touristique baisse. Parce qu’en été il y fait très chaud et il y a beaucoup de monde !

Cela étant dit, on a visité le pays en plein été, à cheval entre juillet et août et ça s’est bien passé de notre côté. On ne craint pas trop la chaleur mais on doit avouer qu’à certains endroits, il y avait beaucoup de monde (Ephèse et Pamukkale en particulier).

Comment aller en Turquie ?

Nous nous sommes rendus en avion en Turquie, c’est la manière la plus simple et la plus rapide de s’y rendre. On a comme d’habitude réservé nos vols via le comparateur SkyScanner pour trouver les offres les plus intéressantes. Nous avons atterri à l’immense aéroport international d’Istanbul, très bien desservi par les transports en commun.

Il est aussi possible d’aller en train en Turquie en empruntant de nombreux trains mais cette option serait à privilégier pour un voyage sur le long court.

Est-il sûr de voyager en Turquie ?

Nous avons trouvé que la Turquie était un pays très sûr. A aucun moment nous ne nous sommes sentis en insécurité et nous n’avons pas croisé d’arnaques lors de notre voyage. Et Julie, en tant que femme, n’a pas eu affaire à des comportements déplacés.

Bien au contraire, tout le monde était très accueillant et souvent disposés à nous aider et à nous conseiller lorsque nous étions perdus !

Informations à savoir pour préparer votre voyage en Turquie

Monnaie utilisée

La monnaie turque est la livre turque. 1 livre turque équivaut actuellement 0,028€ mais sa valeur fluctue beaucoup à cause de la crise économique que traverse la Turquie. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir les prix des visites directement affichés en euro car l’euro est une devise bien plus stable donc plus sécurisant pour les trucs.

Nous avons quasiment tout payé en carte bancaire, seulement quelques parkings et tout petits restaurants avec des espèces. On vous conseille vivement de vous équiper d’une carte bancaire internationale. Personnellement, on utilise une carte bleue Revolut pour tous nos déplacements à l’étranger afin d’éviter les frais bancaires. On en est super contents, elle fonctionne très bien pour toutes les transactions. Si vous êtes intéressés, vous pouvez gagner 70€ via notre parrainage pour la création d’un compte.

Carte SIM

Indispensable pour un road trip de plusieurs jours ! La Turquie n’étant pas comprise dans notre forfait, on a acheté une carte SIM turque prépayée.

On a choisi l’opérateur Vodafone qui fait partie des opérateurs couvrant le mieux le territoire, aux côtés de Turkcell et Turk Telekom. On a choisi un forfait de 20 GO chacun au prix de 28€, ce qui était largement suffisant pour 2 semaines. Ne faites pas l’erreur d’acheter votre carte SIM à l’aéroport où les prix sont exorbitants, achetez-la dans une ville directement chez un opérateur.

Eau non potable en Turquie

L’eau n’est pas potable en Turquie, il est nécessaire de se fournir quotidiennement en eau en bouteille. On en trouve vraiment partout dans des supérettes, bien gardées au frais et les hôtels fournissent aussi des bouteilles (souvent) gratuitement pour chaque jour de séjour. On vous conseille fortement de vous équiper de gourdes isothermes afin de conserver votre eau fraîche toute la journée. Un indispensable selon nous !

Bilan de notre road trip en Turquie

Sans grande surprise, le bilan est très positif ! On a beaucoup aimé ce road trip en Turquie, c’est un pays tellement riche en histoire, patrimoine et paysages… On s’est régalés ! Tant bien au cours de nos visites que dans les restaurants 😋

On le recommande à quiconque souhaite en découvrir plus sur les pays du Moyen-Orient tout en y allant progressivement car c’est un pays aussi très influencé par l’occident.

Si on devait émettre un bémol, ce serait le budget. On ne s’attendait vraiment pas à des prix aussi élevés en ce qui concerne les visites. L’inflation touche de plein fouet la Turquie et les touristes en payent le prix fort (prenez les pass pour réduire les coûts!).

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